Windows 12 et la fin de Windows 10 prévue au 14 octobre 2025
Et nous voilà, après trois années de performance dévouée, Windows 11 est sur le point de passer le flambeau, mais ne sera pas délaissé par Microsoft. En effet, une version nouvelle s’apprête à prendre la relève, actuellement identifiée sous le nom de Windows 12.
Depuis quelques mois, les fuites d’information se sont intensifiées, donnant ainsi une première impression de ce futur système d’exploitation. Pour l’instant, bien que le sujet demeure énigmatique, il semble que l’intelligence artificielle jouera un rôle crucial.
L’arrivée de Windows 12 n’est pas vraiment surprenante étant donné que Windows 11 a entraîné une modification significative du calendrier de développement. Même si l’OS continue d’évoluer chaque année, nous avons maintenant un nouveau cycle de sortie pour les versions considérées comme « majeures ». Désormais, tous les trois ans, Microsoft est supposé introduire une nouvelle version « majeure » de son système d’exploitation vedette.
Cependant, cela ne signifie pas que Windows 11 cessera d’évoluer. On peut s’attendre à des mises à jour, des ajouts et des modifications potentiellement significatives, comme l’anticipée version 23H2 qui est prévue pour le second semestre de cette année.
Il est donc cohérent de prévoir l’émergence de Windows 12. Microsoft a opéré des modifications majeures dans son programme Windows Insider en introduisant un nouveau canal Canary pour « prévisualiser les versions des changements de plate-forme », séparées du canal Dev. Microsoft évoque un « changement de plateforme » plutôt qu’une évolution.
A savoir que Windows 12 est le nom présumé pour le marché. En interne, il serait associé au projet « Next Valley ».
Les grandes innovations de Windows 12
Il semble que l’incorporation de l’intelligence artificielle soit un facteur essentiel. Les premières données sur Copilot suggèrent une volonté de rendre le système d’exploitation plus intelligent pour simplifier son utilisation et sa gestion.
Windows 12 serait conçu grâce à « CorePC », une « version modulaire et adaptable de Windows ». Ce choix permettrait de l’ajuster à divers formats tout en assurant la compatibilité avec les applications Win32.
CorePC utiliserait la division des états pour assurer des mises à jour plus rapides et une plateforme plus sécurisée grâce à des partitions en lecture seule, inaccessibles à l’utilisateur et aux applications tierces, à l’image de ce qui est fait sur iPadOS ou Android.
CorePC donnerait à Microsoft la possibilité d’offrir différentes « versions ». La première viserait à concurrencer les Chromebooks en termes d’empreinte du système d’exploitation, de performances et de fonctionnalités. Il s’agirait donc d’un OS destiné aux PC « éducatifs » d’entrée de gamme.
Une autre version offrirait les fonctionnalités de Windows 11, mais avec la division des états (le système de partition mentionné précédemment), tandis qu’une édition « silicon-optimized » se focaliserait sur les capacités de l’IA.
L’interface devrait également bénéficier de retouches. Une capture d’écran énigmatique a suscité de nombreux commentaires à ce sujet. Elle a révélé une interface avec une barre des tâches flottante et un déplacement de certaines informations et icônes de la barre d’état système vers le haut de l’écran.
Il est difficile d’envisager un nouveau Windows sans avancées notables en matière de jeu vidéo. Certaines rumeurs évoquent le « Quick Resume » de la Xbox, une mise à jour de DirectX et de nouvelles APIs, notamment autour des diverses technologies d’Upscaling telles que le DLSS de Nvidia, le XeSS d’Intel ou encore le FSR d’AMD.
L’idée d’une barre flottante n’est pas une nouveauté puisque Microsoft avait déjà attisé la curiosité de sa communauté à ce sujet lors de son événement en ligne Ignite, bien que de manière discrète et sans partager plus de détails.
Windows 12, votre ordinateur sera-t-il compatible ?
Selon les informations que nous avons rassemblées, un module TPM 2.0 (Trusted Platform Module) serait nécessaire. La grande différence par rapport à Windows 11 serait au niveau de la mémoire vive, avec une exigence de 8 Go au lieu de 4 Go. Ce doublement de la RAM serait une conséquence des technologies prises en charge, y compris celles basées sur le cloud. En outre, un processeur Intel Core de 8ième génération ou un processeur AMD Ryzen avec une architecture Zen 2 serait requis.
Outre l’intérêt suscité par les innovations et les évolutions, la configuration minimale requise pour Windows 12 est également une question cruciale, surtout étant donné que Windows 11 a été très restrictif, excluant des centaines de millions d’ordinateurs Windows 10 relativement récents.
Windows 12, c’est donc pour quand ?
Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée. Les rumeurs pointent vers 2024, plus précisément vers la seconde moitié de l’année. Ce timing serait plausible. Si le déploiement commence effectivement en 2024, l’arrêt du support de Windows 10 en 2025 pourrait être mieux accepté.
Il reste cependant des questions sans réponse. Par exemple, Microsoft continuera-t-il à offrir des mises à niveau gratuites entre chaque version majeure ? Nous ignorons si les PC éligibles pour Windows 11 seront autorisés à passer gratuitement à Windows 12.
La puce TPM (Trusted Platform Module) est une technologie de sécurité matérielle intégrée dans de nombreux appareils informatiques modernes. Elle fournit des fonctions de sécurité avancées telles que le chiffrement du disque, l’authentification par mot de passe et la génération de clés de chiffrement.
En ce qui concerne Windows 11, Microsoft a fait de la puce TPM 2.0 une exigence minimale pour l’installation de leur nouveau système d’exploitation. Cela signifie que pour installer ou mettre à niveau votre système vers Windows 11, votre ordinateur doit disposer d’une puce TPM 2.0 activée.
La puce TPM 2.0 aide à protéger les informations d’authentification, comme les mots de passe et les clés de chiffrement, en les stockant dans un compartiment sécurisé de l’ordinateur qui est résistant aux attaques. Elle joue un rôle important dans la sécurisation du processus de démarrage de l’ordinateur et aide à prévenir les attaques par logiciels malveillants et les tentatives de piratage.
Cependant, cette exigence a suscité des préoccupations car de nombreux ordinateurs plus anciens ne disposent pas de puce TPM 2.0, ce qui rend impossible la mise à niveau vers Windows 11 sans matériel compatible.